LES COLO-LOCO-RIAGES DE MARCO
Marco Tóxico vous propose de mettre en couleurs ses créations ! Dans celles-ci, l’illustrateur bolivien, aime à mixer différentes influences : « J’aime déconstruire l’imagerie pop. Les gens associent mes dessins à une expérience psychédélique. Pour moi, elles ne sont que le résultat de mes influences » Fan de Robert Crumb, Charles Burns et Daniel Clowes tout autant que de Goya ou Posada, Marco Tóxico s’inspire aussi des rues qui l’entourent : « Si vous vous promenez dans La Paz, vous verrez de grands murs peints ou des enseignes de magasins de toutes les couleurs. Il y a aussi les créations de l’architecte Freddy Mamani, avec ses cholets [contraction de chalet et cholo qui signifie bolivien] qui donnent un peu l’impression d’avoir été peints par un type tout droit sorti d’un hôpital psychiatrique. À la fin tout ça se mélange et même si ça n’a jamais été mon intention, c’est implicitement dans mon travail. »
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MARCO TÓXICO
« Je m’appelle Marco Antonio Rolando Guzmán Rocabado mais comme c’est un nom impossible, je signe mes œuvres sous le nom de Marco Tóxico ». Illustrateur bolivien, Marco Tóxico s’amuse de son époque pour développer un univers corrosif. Affichiste de talent, il maîtrise la couleur, tout autant que le noir et blanc : « Je viens du fanzine. En Amérique latine, la plupart ne sont imprimés qu’en noir et blanc, sur un papier bon marché. Cela vous oblige à développer votre créativité pour apprendre à jouer avec ces contraintes. » Il revendique le fait de ne donner de cohérence à ses travaux, qu’au fur et à mesure de leur avancement : « L’art est frontal. À partir du moment, où son propos ou sa forme sont attendus, c’est là que le danger guette… » Depuis 2016, Marco Tóxico fait partie du prestigieux Catálogo Iberoamérica Ilustra qui met en lumière le meilleur de la scène latine. En 2017, ses créations font l’objet d’une exposition dans le cadre du Festival.
