ATELIER MASQUES AVEC MARCO TÓXICO

Marco Tóxico vous invite en Amérique du Sud et vous propose un atelier pour réaliser vos propres masques inspirés des traditions locales ! Alors sortez les ciseaux, les feutres, une ou deux ficelles et faites place à Los Diablos !

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LOS DIABLOS : UN MIX ENTRE BD & TRADITION

Dans ces créations, l’illustrateur bolivien, Marco Tóxico, aime mixer différentes influences : « J’aime déconstruire l’imagerie pop. En d’autres termes, j’aime prendre des éléments traditionnels – comme un Viracocha*, un Inti** ou un masque de diable – que je m’amuse à mélanger avec des références propres au monde de la bande dessinée. Quant aux couleurs, beaucoup de gens m’ont fait remarquer qu’elles sont très proches de l’Aguayo*** »

Les masques Los Diablos s’inspirent – entre autres – des costumes de la Diablada, une danse traditionnelle des hauts plateaux des Andes qui symbolisent l’affrontement entre les démons et les anges. D’un côté, les démons, généralement des hommes, coiffés de masques en bois taillés de façon à représenter un visage monstrueux, pouvant faire penser à une mouche avec des cornes. De l’autre, les anges, souvent des femmes, habillées en blanc, généralement avec des minijupes, armées d’épées et de boucliers. Les danseurs sont repartis de façon que chaque démon ait un ange à combattre !

*Viracocha est un dieu des Incas. On dit que c’est le roi de la foudre et des tempêtes. On raconte qu’avant lui, le monde était sombre et qu’on lui doit la création du soleil, de la lune et des étoiles. On dit aussi que c’est lui qui créa les tribus des Andes, et qu’à chacune il leur attribua un costume, une langue et des traditions. Hergé l’a représenté sur la page de garde de son album Le Temple du Soleil aux éditions Casterman.

**Inti est une force divine qui représente le soleil. On dit qu’il serait le fils de Viracocha et que, chaque jour, il parcourt le ciel vers l’ouest puis plonge dans la mer pour nager et revenir le lendemain matin à l’est et reprendre sa course céleste. Les incas avaient peur lors du coucher du soleil à l’ouest qu’il ne puisse pas nager pour réapparaître le matin suivant à l’est.

***Aguayo est un tissu traditionnel qui se compose de bandes de couleurs mais qui peut également inclure des motifs plus élaborés. À l’origine, les symboles qui apparaissent sur ces tissus retracent des légendes et des croyances. Ainsi, en fonction des différentes communautés, chaque aguayo possède ses propres spécificités, ses propres couleurs et ses propres formes.

Pour en savoir plus sur le travail de Marco Tóxico, vous pouvez le suivre sur Facebook ou sur Instagram.

Un très grand merci à Marco pour sa complicité.