Née en 1979 en Alsace, Camille Burger a grandi en dessinant. Au début de sa carrière, pour se rapprocher au plus près des vocations, elle travaille dans la porcelaine peinte à la main celle qui résiste au lave-vaisselle mais finit par être licenciée après à sa rupture avec le responsable du rayon kaolin. Après quelques années passées dans sa cave à crayonner des projets personnels, elle se décide enfin à chercher un travail. Elle rencontre un saltimbanque dans la file d’attente de Pôle emploi, mais ce dernier, malgré ses talents de cracheuse de bière ne supportera pas son obsession graphique au quotidien. Toujours sans emploi, mais aimant raconter des histoires, elle se lance alors sur les sites de rencontres en ligne ou elle croise le chemin d’un baron qui tombe fou amoureux d’elle et devient son mécène. Camille Burger est aujourd’hui auteure de bandes dessinées.
En 2021, elle participe au journal Post-it édité par les Rencontres du 9e Art.
Pour aller plus loin : Usinacam – Camfactory – Hastr – K1000 – Z
Pourquoi avoir choisi de travailler en ateliers partagés ?
Travailler à plusieurs, c’est le plaisir de partager les pâtes le midi ! La colocation s’organise en fonction des places disponibles… C’est donc un peu le hasard qui décide !
Comment s’organise ton travail ?
Je travaille le jour et parfois la nuit quand je n’ai pas terminé !
Ce qui m’inspire ? La connerie humaine essentiellement.
Qu’est-ce qui t’a amené au dessin ?
J’étais privée de télé tout le temps, fallait bien s’occuper. J’ai parodié Mickey en 1983.
Quelle est ta méthode de travail ?
J’aime bien travailler à la main, c’est plus relaxant. (Puis ça compense avec mon matériel informatique obsolète !)
J’écoute pas mal de podcast (variés) une fois les esquisses terminées.
Comment t’imagines-tu dans 30 ans ?
Je me vois toujours en train de bosser pour compenser mon absence de retraite. Je pense faire pousser des patates également voire élever des poulets ! Ça pourrait faire un bon complément ! Espérons qu’il y ait encore de l’eau potable 😉
