Mathilde Payen réside et travaille à Paris. Diplômée de l’EESI d’Angoulême, elle aime la gravure, la bande dessinée et les films d’horreur. Son premier album jeunesse, Les Animaux de Palm Springs co-écrit et co-dessiné avec Iris Pouy est paru aux éditions l’Agrume en mars 2020. Son travail de gravure est représenté par la galerie Calaveras, à Bruxelles. Mathilde travaille actuellement sur une bande dessinée adulte à paraitre aux éditions Sarbacane.
En 2021, elle participe au journal Post-it édité par les Rencontres du 9e Art.
Comment s’organise ton espace de travail ?
Je vis avec mon copain qui est aussi auteur. L’ensemble de notre appartement est une brocante ! On accumule les jouets, les bibelots, les guirlandes, les instruments, et beaucoup de plantes aussi ! Comme nous avons la chance d’avoir assez de place à la maison, nous avons installé un bureau collectif dans le salon, et une pièce atelier qu’on utilise pour réfléchir, faire de la gravure, de la musique, bricoler… Le fait d’être deux me motive pas mal, sinon j’aurais opté pour un atelier collectif !
Quelle est ta méthode de travail ?
Le matin, c’est le moment où je suis le plus concentrée, où j’écris, je storyboard… Dans ces cas-là, j’écoute du piano, je n’ai rien trouvé de mieux pour enlever les pensées parasites ! L’après-midi, je privilégie le dessin, il n’y à plus qu’à mettre au propre les idées. C’est agréable. La playlist peut varier : du rap, les mêmes groupes de punk que j’écoute depuis 15 ans, et Kimya Dawson dont je suis absolument fan ! Il n’y a pas grand-chose que je n’aime pas dessiner, à part les trucs « droits », comme les chevalets ou les vélos … Surtout quand il faut le faire sur 10 pages haha…
Comment te vois-tu dans 20 ans ?
Je voudrais que tout soit toujours pareil, mais à la campagne.
As-tu un objet fétiche ?
Mon ours en peluche, je tomberais en dépression si je le perdais.
Quel autre métier aurais-tu aimé faire ?
Au collège, je voulais être météorologue.
Sinon, c’est quoi ton vrai métier ?
Je donne des cours de dessin ! D’ailleurs j’ai toujours du mal à dire que je suis artiste, alors que maintenant c’est mon métier principal.
Pourquoi une grande personne comme toi dessine pour des enfants ?
Pour la même raison qu’on est placés à la table des enfants dans les mariages ?
