A quoi pourrais-tu comparer ton atelier ?
Sûrement à d’autres ateliers, mais, comparaison n’est pas raison.
Comment s’organise ton travail ?
Très rarement la nuit, toujours en journée, tous les jours. Le matin, parfois dans l’après-midi.
Qu’est-ce qui t’inspire ?
L’histoire de l’art et probablement ma libido.
Fais-tu beaucoup d’ébauches ou travailles-tu sans filet ?
Un entre deux, les ébauches sont plus poussées pour les morceaux les plus complexes. Faisant de la gravure, la notion d’original est biaisée.
Quelle musique écoutes-tu en travaillant ?
Ma dernière bd, Brynhildr, est une adaptation de la tétralogie de Wagner. Ce matin : Sun city girls, puis le Portsmouth Sinfonia Orchestra.
Quelle facette de ton travail te déplaît le plus ?
Comme presque tous les auteurs : les relations publiques, bien sûr : le temps mis à répondre à ces questions aurait pu être employé à dessiner. Peut être un dessin incroyable n’existera jamais à cause même de cette question.
Qui est ta muse ?
Messaline, bien sûr.
Quel métier veux tu faire plus tard ?
Aucun, jamais.
A quoi sert une onomatopée ?
C’est une béquille, comme les bulles, le rouge à lèvre et les voitures chères.