Thomas Bianco vit dans le sud de la France à l’ombre d’un olivier. Lorsqu’il ne déclame pas de la poésie ou ne saute pas dans les flaques d’eau, il aime raconter des histoires. Occuper sa petite nièce, la faire rire : tout cela lui a donné l’envie d’écrire des histoires ! Pour elle au début, puis pour tout le monde. Et qui de mieux pour ses premiers pas dans ce métier que de demander à son frère dessinateur, d’illustrer ses histoires !
Thomas Bianco est l’auteur de la série Jasmine la souris. (Editions P’tit Glénat) Avec son personnage, il parcourt la France et anime des ateliers lors des festivals ou salons du livre. Également titulaire d’un BPJEPS, il propose régulièrement diverses activités culturelles pour les enfants avec la mairie d’Aix-en-Provence.
En 2021, il participe au journal Boum ! édité par les Rencontres du 9e Art.
Pour aller plus loin : Editions P’tit Glénat – Facebook – Instagram
Où s’organise ton espace de travail ?
De partout. Ça dépend où j’en suis par rapport au projet. Mais la plupart du temps sur mon fauteuil. Comme en ce moment, je travaille surtout sur iPad, je peux bosser de presque n’importe où ; c’est pratique. (Sauf quand je n’ai plus de batterie). Les relations privées qu’elles soient amoureuses, amicales ou familiales inspirent forcément ma créativité. Mes proches sont mes premiers lecteurs. Leurs avis sont précieux. Enfin, pas tout le monde…
A quel moment dessines-tu ?
Normalement, c’est le matin. Mais comme j’adore procrastiner, il est possible que je me mette au travail à 22h.
Qu’est-ce qui t’inspire ?
Pour les projets jeunesse ; les enfants des copains, mes nièces, les élèves. Pour mon projet en cours, c’est plutôt ma compagne, mes amis…
Qu’est-ce qui t’a amené à faire de la bande dessinée ?
J’ai voulu copier mon grand frère qui est dessinateur pour pouvoir aller faire la fête avec lui dans les festivals. Je voulais faire rire. Et je croyais que ça payait mieux que ça.
Quels ont été tes premiers dessins ?
Mes tous premiers datent de mon enfance lorsque j’étais au CE2. Avec un camarade de classe, on s’amusait à écrire et à dessiner des petites histoires. Sinon, c’est la première histoire de ma série Jasmine qui était pour ma nièce. Ça a plu à mon frère qui l’a ensuite dessiné.
As-tu un objet fétiche dans ton atelier ?
Un tire-bouchon.
Et un auteur ?
Le grand poète aixois Régis Prosper.
Pourquoi une grande personne comme toi dessine pour des enfants ?
Parce que c’est le meilleur public !