PTIT MARC EMPORTÉ PAR LA FOULE
Ptit Marc peint comme il respire. Son trait agile navigue entre punk à la liégeoise et figuration narrative libre, en s’inspirant du quotidien et des gens qu’ils croisent. S’il les croque dans leur simplicité, c’est toujours avec humour et dans un rapport d’altérité. Pour le Festival, l’artiste explore ses créations les plus récentes autour d’une exposition et d’un journal collector offert aux visiteurs (dans la limite des stocks disponibles).
INFOS PRATIQUES
6 avril – 25 mai
📍 Village Graphique
Galerie La Manufacture – Cité du Livre
8-10 rue des Allumettes, Aix-en-Provence
Mardi au samedi 13h-18h
Ouverture exceptionnelle dimanche 14 avril : 13h-18h
Entrée libre
🗓️ Apéro Rencontre
Vendredi 12 avril – 18h30
STAKHANOVISTE DE LA FIGURATION LIBRE
Ptit Marc est un stakhanoviste de la figuration libre. L’artiste, qui se définit comme un plasticien plutôt que comme un peintre, a fait de ses contemporains un inépuisable objet narratif. Pas de temps à perdre, Ptit Marc ne triche pas. Il raconte ce qu’il voit aux contacts des gens, tous les jours, partout, tout le temps, avec humour et sans moquerie : «Nous sommes les gens. Il y a une forme d’autodérision car nous en faisons tous partie. Nous faisons tous les mêmes choses et, bien sûr, nous critiquons toujours les gens… Mais nous sommes ces gens ».
L’IMPORTANT EST DANS LES DÉTAILS
Prolifique, Ptit Marc ne manque donc pas de sources d’inspiration ni de supports. Compilés tantôt sur toile, sur bois, sur verre ou sur planche de skate, ses peintures, sculptures ou objets de toutes sortes fourmillent de détails qui ont leur importance : « Sur les grands formats, je demande même à ma fille d’y faire un petit dessin. » Bref, des créations colorées, à l’esthétique léchée et à l’humour mordant, qui jouent parfois sur un contraste des complémentaires, mais pas toujours voulu : « Je suis un peu daltonien. La bonne nouvelle, c’est que la couleur est écrite sur les pots. »
PTIT MARC
Ptit Marc suit des études à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège et commence à exposer dans les années 90. Avec quelques amis, il se lance dans la BD alternative et dans l’autofiction radicale. Il est membre fondateur du fanzine Mycose qui reçoit un Prix à Angoulême en 2006. L’introspection autobiographique a fait son temps et Ptit Marc s’affranchit de la contrainte des cases. Place à la peinture et à l’illustration, en puisant son inspiration dans le quotidien citadin et la culture populaire. Depuis Ptit Marc construit son monde : un univers parallèle entre BD et Street-Art, à la rencontre des gens… comme nous.
