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COME ON AND JOIN THE BAND

Philippe Derik voit les choses en grand. Pour le Festival, ce sur-vitaminé multi-instrumentiste s’approprie la galerie Lieu 9 et imagine une boite en forme de maison dont il détourne les murs à sa sauce. Entre collages de papiers découpés sur lesquels il redessine, montages rigolos et grandes fresques de monstres, c’est une avalanche de couleurs qui prend vie sous les yeux des visiteurs…

INFOS PRATIQUES

6 avril – 25 mai
📍 Lieu 9 – Galerie de l’Office de Tourisme
300 av. Giuseppe Verdi, Aix-en-Provence
Lundi au Samedi 8h30-19h
Dimanche et jours fériés 10h-13h et 14h-18h
Fermé le 1er Mai
Entrée libre

🗓️ Rencontre Atelier
Samedi 13 avril – 15h
Dimanche 14 avril – 15h

BIG BAND COLORÉ

Quand ce n’est pas sur des carcasses de voitures, c’est sur les murs des blockhaus abandonnés de sa région que cet artiste autodidacte échauffe ses jeux graphiques colorés. Multitâche, Philippe Derik peut tout autant travailler sur de petits formats, en papiers découpés, qu’à plus grande échelle en peignant des murs à l’aide de pochoirs. Il faut dire que l’artiste, s’est depuis longtemps émancipé des codes du graffiti de ses débuts. Un travail qui s’oriente aujourd’hui vers des formes géométriques simples, à partir desquelles, dans un style proche des cartoons, il met en scène une multitude de petits monstres.

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WELCOME HOME

Philippe Derik fait les présentations et personnalise une maison à la mesure de ses personnages loufoques. Tandis que ses séries de papiers découpés colonisent les parois environnantes, un motif ludique à la symétrie parfaite s’invite sur les murs extérieurs de ladite bâtisse. À l’intérieur, une multitude de monstres tentent par tous les moyens d’attirer l’attention des petits comme des grands. Et pour les fans, Philippe Derik imagine aussi un journal inédit et gratuit consacré à sa monster team, histoire de pouvoir aussi les emmener chez soi…

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PHILIPPE DERIK

Philippe Derik passe son enfance au pays des saucisses. Il ne fréquente pas d’école d’art, mais essaye plusieurs techniques (dessin, peinture, pochoirs, graffitis…), dont les résultats sont, la plupart du temps, visibles dans la rue. Ses sources d’inspiration sont multiples, mais les illustrations des années 60 restent ses préférées. Ces dernières années, son travail se concentre sur des papiers colorés découpés qu’il peint. La plupart du temps, il travaille seul, mais en tant que membre du collectif Skinjackin’, il collabore pour des sessions de tatouages éphémères ou de grandes fresques murales. Philippe Derik vit aujourd’hui en Ariège.