Frédéric Coché est né il y a déjà pas mal de temps, assez loin de la mer et des montagnes. Il est artiste depuis le jour de sa naissance, comme tous, mais, chose miraculeuse, il a réussi à le rester jusqu’à aujourd’hui. On verra demain, a-t-il tendance à répéter. Il publie chez Fremok depuis l’an 2000 : Hortus Sanitatis en 2000,  Vie et mort du héros triomphante en 2005, Hic sunt leones en 2008, Ars simia naturae en 2002.
En 2021, il participe au journal Planète 2 édité par les Rencontres du 9e Art.

Pour aller plus loin : Galerie la FerronnerieFremok

SPEED-DATING-AUTEURS A LA MAISON BDAIX

A quoi pourrais-tu comparer ton atelier ?
Sûrement à d’autres ateliers, mais, comparaison n’est pas raison.

Comment s’organise ton travail ?
Très rarement la nuit, toujours en journée, tous les jours. Le matin, parfois dans l’après-midi.

Qu’est-ce qui t’inspire ?
L’histoire de l’art et probablement ma libido.

Fais-tu beaucoup d’ébauches ou travailles-tu sans filet ?
Un entre deux, les ébauches sont plus poussées pour les morceaux les plus complexes. Faisant de la gravure, la notion d’original est biaisée.

Quelle musique écoutes-tu en travaillant ?
Ma dernière bd, Brynhildr, est une adaptation de la tétralogie de Wagner. Ce matin : Sun city girls, puis le Portsmouth Sinfonia Orchestra.

Quelle facette de ton travail te déplaît le plus ?
Comme presque tous les auteurs : les relations publiques, bien sûr : le temps mis à répondre à ces questions aurait pu être employé à dessiner. Peut être un dessin incroyable n’existera jamais à cause même de cette question.

Qui est ta muse ?
Messaline, bien sûr.

Quel métier veux tu faire plus tard ?
Aucun, jamais.

A quoi sert une onomatopée ?
C’est une béquille, comme les bulles, le rouge à lèvre et les voitures chères.

frédéric coché auteur a la maison bdaix
frédéric coché auteur a la maison bdaix
frédéric coché auteur a la maison bdaix