Après un passage éclair en architecture, Lucas Harari entreprend des études aux arts décoratifs de Paris dans la section image imprimée. Sensible aux techniques traditionnelles d’impression, il publie L’Aimant sa première bande dessinée aux éditions Sarbacane. Le livre, qui mixe autofiction, polar et fantastique, raconte l’histoire d’un étudiant fasciné par les mystérieux thermes de Vals en Suisse : « Je viens de la riso. J’ai commencé à travailler avec une économie de moyens, ce qui a donné la tonalité graphique très particulière de l’album. » Lucas travaille actuellement sur son nouveau projet La dernière rose de l’été qui doit sortir chez Sarbacane à la fin de l’été : « Au départ, l’idée est de jouer avec la confrontation de genres entre une romance au bord de la mer façon Éric Rohmer et un truc plus polar, façon pulp, avec une enquête sur la disparition de jeunes filles. » En 2019, Lucas a participé à l’exposition Sous Bocks Collection de Laurent Lolmède présentée dans le cadre du Festival.
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